Dire non

C’est simple, on vous à invité ce soir au « Bureau » cette chaîne façon Pub anglais pour fêter le départ d’un de vos pote en Irlande, où il compte rester au moins 1 an pour écrire sa thèse sur la culture de la bière dans les pays anglo-saxon.

Bon il faut être clair vous rentrez dans une de ces problèmatique : 1 – vous ne buvez plus d’alcool depuis le mois dernier, ou bien 2- vous ne pouvez pas saquer Flavian, ce pote qui ne vous à jamais rendu les 100 balles qu’il vous à pourtant promis de vous rendre ça fait déjà 2 ans, ou bien encore 3- vous êtes allergique aux chaînes : Starbuck, Macdo, Popothamus, etc…vous êtes anticapitaliste sur les bords, ou bien encore 4- vous êtes végétarien/vegan et le seul truc disponible dans ces critères au Bureau c’est des fingerstik à la mozarella ou la salade caesar (mais il faudra enlever les bouts de poulet).

Vous savez quoi : dites non ! je ne viendrai pas à la soirée.

Pourquoi ? Je vais vous le dire. Dans le cas 1, le début de soirée commencera bien, au bout d’1h30 l’odeur aigre de la bière vous arrivera en pleine face quand votre voisin se mettra a disserter sur le côté bénéfique de la bière en tentant de vous en faire goûter une : « juste une goutte !!! alllllezzz il faut goûteeeerrr !!! ». Une demi heure plus tard, vos amis rigolerons au blague « prout », « bite », « cacaprout » et vous ne comprendrez pas pourquoi. Bref vous allez passer une soirée ennuyante et vos amis vous traiterons de rabat joie.

Dans le cas 2 tout se passera bien, sauf qu’au moment de l’addition, un peu éméché vous taclerez Flavian pour les 100 balles, Flavian vous reprochera d’être en couple, alors que lui il en chie le pauvre, et que 100 balles ça vaut bien le dédomagement. Ca pourra partir en baston, c’est possible, parce que à un moment Flavian n’hésitera pas : « de toute façon ta Nathalie c’est qu’une p*te et…Je la baiiise.. »

Dans le cas 3 vous vous sentirez oppressé dès le premier pas après avoir franchit le seuil. Vous resterez muet toute la soirée tandis que vos potes se demanderons ce que vous avez. La soirée avance, vous trouvez les serveurs nuls, l’ambiance artificielle, la nourriture insipide et même pas au niveau de Picard. La bière beaucoup trop cher et l’ambiance poisseuse, ce qui fait qu’en milieu de soirée vous n’avez même pas vidé la moitié de votre bière qui commence à devenir tiède et sans bulle. En mangeant un bout de pizza, votre voisin s’esclaffe qu’il y a un morceau de givre et qu’elle est froide. N’en pouvant plus vous commencez une logorrhée terrible sur la face sombre des chaînes industrielles et commencez à politiser une soirée qui se voulait bon enfant; A la fin de votre argumentation qui à été…comment dire…plutôt longue…un grand silence s’ensuit. Les gens repartent dans des conversation sans faire attention à vous. Vous cherchez les gens du regard et tentez de continuer mais plus personne ne vous écoute. Vous éclatez et partez en fermant la porte violemment.

Dans le cas 4 tout vos amis vous incitent à prendre la tartiflette pour 10, en plus c’est l’hiver, tu va pas mourir. En essayant de vous justifier vos camarades vous propose d’enlever les lardons, vous rétorquez que vous voulez bien participer mais que vous prendrez une salade. Pendant que la tartiflette pour 10 se partage, vous finissez en 5 minutes les 3 feuilles de salade du seul plat sans viande. Vous voyant dans une telle misère et tout en mangeant allègrement, vos collègues vous demande si vous mangez quand même les chattes. Ils partent dans un fou rire collectif. Vous partez outré ignorant ces rires de hyènes.

Le lendemain et dans tout les cas, vous avez perdu des amis, et peut-être même un peu votre réputation. Quand à l’ami dont c’était le pot de départ, peut-être que vous lui avez gâché sa soirée et ça personne ne vous le pardonnera.

Mon conseil c’est de refuser en amont, quand un point noir vous rendra à coup sur désagréable et maladroit. Ne tentez pas le diable et refusez. Inventez n’importe qu’elle excuse. Certes les absent on toujours tord, mais si vous pensez avoir raison en étant présent vous vous trompez. Il faut parfois disparaitre pour éviter la crise. Soyez bon envers vous même : vous connaissez vos limites, alors respectez les et protégez vous ! Dites NON !