Nicolaï Gogol Nouvelles de saint-Petersbourg
Dans cette nouvelle issue de la série « des nouvelles de Saint-Petersburg » ici dans la traduction de Markowicz datant de 2012 renommée « nouvelles de Petersburg » un homme, scribouillard insignifiant, Akaki Akakievitch, dans son entreprise mais de nature zelée et pourtant honnête et humble, subit les moqueries de ses collègues de travail. Il se rend compte que son manteau est complètement rapiécé, il va donc voir un voisin tailleurs, au caractère volubile, surtout lorsqu’il a bu. Mais celui ci refuse catégoriquement de lui refaire son manteau car il semblerait que pour lui, il est bien trop rapiécé et qu’il ne peut d’aucune sorte le reprendre. Akakievitch essaie à nouveau de le voir lorsque son tailleur est ivre, espérant qu’il change d’avis. Le verdict est le même il lui faut acheter un nouveau manteau. La somme nécessaire pour se faire est bien supérieur à son salaire et il n’a pas assez d’économies. Il va donc se restreindre, autrement dit, se serrer la ceinture pour arriver à réunir la somme nécessaire et en profite pour réfléchir avec quelles matières son nouveau manteau sera composé. Puis il voit le tailleurs avec ses matériaux en mains et la somme nécessaire à la confection. Le manteau est splendide. Les collègues de bureau n’en revienne pas et ils le félicitent chaleureusement. Les collègue lui demande d’organiser une fête. Akaki dit qu’il ne peux pas, alors un autre collègue propose d’organiser une fête pour lui. Akaki n’a pas envie d’assister à ces mondanités, finalement il s’y rends, reçoit quelques accolades et retourne dans le brouillard de son inconditionnelle insignifiance. Il sort de chez son collègues aux alentour de minuit, il fait déjà nuit, certaines boutiques donnent encore quelques lumières, mais arrivée sur une place sombre il se voit racketté son manteau. Il rentre chez lui désoeuvré. Il demande conseil à un ami qui lui recommande de voir « quelqu’un de très important » et non pas le commissaire du district qui le ferait tourner en bourrique. Le « quelqu’un de très important » qui ne l’est juste pour le goût du pouvoir et non pas parce qu’il l’est réellement, l’envoie balader : « Savez vous qui je suis ? Comment osez vous me demander chose de pareil ? » Son ton est tellement affirmé, qu’Akaki perd tout ses moyens et vois ses espoirs et ses efforts tomber en miette. Il n’ose plus se présenter au travail avec son ancien manteau tout pouilleux et finit par tomber malade. Quelque jour plus tard, il finit par mourir. L’histoire se finit de manière spirituelle. L’esprit d’Akaki hante la ville et se venge de ceux qui n’ont pas su le protéger en volant des manteau à des inconnus. Des légendes urbaines se créent et on croit voir son fantôme partout. Son esprit finit par se venger en terrorisant ce « quelqu’un de très important » qui deviendra traumatisé à tout jamais.